Un article paru dans « Aujourd’hui en France » et mentionné sur plusieurs chaines de radio, parle de la démarche de la maman d’Amélie, 19 ans, porteuse du SPW. L’UNAPEI vient de déposer avec elle une requête inédite auprès du tribunal administratif de Cergy Pontoise.
Nous connaissons cette famille qui, depuis longtemps, est dans une situation très difficile. Ni PWF, ni les professionnels n’ont pu jusqu’à maintenant, lui apporter l’aide demandée.
Cette situation est malheureusement vécue par de nombreuses familles d’adultes, faute de trouver des structures d’accueil adaptées aux personnes porteuses du SPW.
Notre correspondante régionale en Ile de France suit ce dossier pour PWF et nous tiendra informés des suites de cette requête.
Cette actualité ne peut que nous conforter dans la nécessité de travailler avec les familles, les professionnels du secteur médical et les professionnels du secteur médico-social.
Il est en effet essentiel de préparer assez tôt et dans un projet concerté des solutions d’accueil pérennes pour nos enfants.
Nous connaissons bien cette situation car, depuis des années, nous sommes à la recherche d’un foyer de vie pour notre fils, Thomas, âgé de 23 ans (né le 01/03/1990).
Il a réalisé six « stages », séjours en foyers de l’Île de France de quinze jours à un mois sans acceptation. En lisant les comptes rendu, nous nous rendons compte qu’ils attendent que Thomas soit plus autonome et, pourtant, il est propre le jour comme la nuit, il s’habille et se des-habille seul, il est ordonné, il connaît bien ses affaires, il est motivé, accepte tout ce qu’on lui propose, il ne fait pas de crise nerveuse importante, donc pas de suivi psychiatrique… Il a besoin d’être accompagné, guidé dans la vie quotidienne, avoir des activités pour s’épanouir… Est-ce trop demander ?
Le directeur de l’IME où il se trouve actuellement en internat du lundi au vendredi (week-end et vacances scolaires en famille), nous informe que 23 ans c’est l’âge limite pour être en IME.
Enfin, aujourd’hui, je reçois avec un peu d’espoir une nouvelle, nous avons rendez-vous dans un foyer de vie en Belgique pour le 10 octobre… Oui, comme vous, je me dis que ce n’est qu’un rendez-vous, mais au même temps, j’espère qu’il y aura une place pour mon fils.