La création du CERMES, Centre de ressources médico-social, dédié à l’accueil et à l’accompagnement spécifique d’adultes porteurs du syndrome de Prader-Willi, vient de franchir une nouvelle étape. L’acte notarié a été signé début juillet, par lequel l’entreprise Solvay cède en bail à construction au CAP’s de Rosières le terrain destiné à recevoir le centre. Une réunion publique pour informer les élus, la presse et les riverains s’est tenue sur place. Les responsables du CAPs, de Solvay et de Prader-Willi France se sont réunis dans un acte émouvant devant les petites maisons ouvrières du XIXème siècle, qui vont être bientôt démolies pour y ériger les trois bâtisses du CERMES.

La construction débute au mois d’août et doit durer 18 mois. Elle a été retardée pour le tournage d’un film dans le décor des corons. Son metteur en scène, Philippe Claudel, a promis d’en réaliser un autre – sur la construction et la mise en place du CERMES – pour remercier le CAPs et PWF de leur patience et de leur complaisance. Ce sera un excellent support de diffusion tous azimuts de notre stratégie de prise en charge et d’accompagnement. Car si le CERMES entend bien intégrer 10 personnes dès le début 2016, il sera également une référence essentielle pour qu’ailleurs, d’autres initiatives, différentes, puissent s’inspirer de son expérience et se monter dans de bonnes conditions. En effet, depuis le début et sa mise en place avec la CNSA (Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie), nous savons que le CERMES revêt un caractère exceptionnel. Cette expérience peut pousser des solutions spécifiques pour la partie hébergement de l’accueil des personnes (exemple de l’initiative menée par l’association La Roche (69), actuellement) Pour cela, le CERMES peut compter sur notre investissement. Celui du centre de référence (Toulouse et Hendaye) ainsi que du centre de compétence de Nancy est également crucial dans ces transferts d’expériences et de savoirs ; ils doivent, par conséquent, être étroitement associés à son développement.

(de gauche à droite : Philippe Claudel, réalisateur ; Jean-Baptiste Meyer, PWF ; Patrick Sivry, directeur SOLVAY ; Jean-Pierre Boissonnat, directeur du CAP’s ).

Une page se tourne : celle du logement social hébergeant les travailleurs de l’industrie. Une nouvelle est à écrire : celle de l’intégration locale des personnes en situation de handicap. Dans cette continuité de responsabilité collective, la conjonction des efforts de cette entreprise industrielle avec celle de la municipalité de Dombasle, des responsables départementaux et régionaux, et maintenant du secteur associatif à travers PWF et ses adhérents sur le terrain, mérite d’être saluée. C’est la preuve que le partenariat multipartite est efficace et que nous pouvons y jouer un rôle déterminant, de catalyseur. Le CERMES doit œuvrer comme lieu d’une vie meilleure pour ses usagers et comme accumulateur de savoirs et d’expériences, pour essaimer à travers nous vers d’autres horizons.

Cliquer sur le lien ci-dessous pour les perspectives architecturales du projet :

images de simulation du CERMES

Jean-Baptiste Meyer et Gérard Méresse