Un projet de recherche concernant le SPW dans le domaine sciences humaines et sociales, déposé suite à l’appel à projets de la Fondation Maladies Rares, a été accepté par le comité de sélection . Il a pour titre :
Evaluation de l’impact des capacités cognitives, exécutives et émotionnelles sur les difficultés d’adaptation et de socialisation des patients atteints du syndrome Prader-Willi : étude transversale de l’enfance à l’âge adulte et élaboration d’un programme de formation à l’attention des soignants et intégration dans « guide de pratiques partagées » .
L’investigateur principal est Virginie Postal , Université Bordeaux Segalen, Département de Psychologie. Sont associés à ce projet le CHU de Toulouse et l’association Prader-Willi France.
Vous trouvera ci-après l’avis d’un des évaluateurs :
« Ce projet présente un fort intérêt pour l’amélioration de la prise en charge des enfants et des adolescents affectés par le syndrome Prader Willi. Sa force majeure repose sur plusieurs points
– Il est conduit par une équipe reconnue, mature qui se propose de démontrer une face peu connue de ce syndrome : les dimensions émotionnelles et exécutives en jeu et spécifiques à ce syndrome.
– Le projet scientifique de recherche en SHS s’appuie sur une équipe médico-clinique qui possède une grande expertise dans la prise en charge du syndrome Prader Willi .
Le projet vise l’amélioration du parcours de vie du malade mais aussi une meilleure formation des parents et des professionnels qui prennent en charge ces patients en faisant reconnaître leurs difficultés émotionnelles. A moyen terme, la publication des résultats de l’étude peut faire une différence significative dans les conduites éducatives à l’égard des enfants et des adolescents atteints par le syndrome de Prader Willi.
Les outils d’évaluation utilisés dans l’étude sont des outils valides, reconnus par la communauté internationale, la durée sur deux ans est raisonnable ainsi que les moyens demandés
La mise en perspective des observations conduites par les chercheurs et celles des familles est riche en termes de production de connaissances potentielles et un attendu pour l’entourage familial est d’emblée caractérisé comme un des objectifs de l ‘étude. »
C’est une très bonne nouvelle qui devrait ouvrir des perspectives intéressantes dans l’accompagnement au quotidien des personnes concernées par le SPW.