Vie affective et sexuelle des personnes avec une maladie rare associée à un TDI

Vie affective et sexuelle des personnes avec une maladie rare associée à un TDI

La filière Défiscience Intellectuelle, en lien avec la filière AnDDi-Rares, a organisé un cycle de webinaires sur le thème de la vie affective et sexuelle pour les porteurs d’une maladie rare associée à un trouble du développement intellectuel (TDI). Les professionnels de notre centre de référence PRADORT et plus particulièrement ceux de l’hôpital marin d’Hendaye, y ont participé activement.

Les 2 premiers webinaires de 2023 ont été enregistrés et sont disponibles en replay (cliquez sur le nom du webinaire pour y accéder) :

Les autres webinaires prévus sont :

  • Webinaire #3 : 29 Janvier 2024  : Apprivoiser un corps qui change – Typhaine BACONNIER, Psychomotricienne en SESSAD et en libéral, France
  • Webinaire #4 : 27 Février 2024 (12h à 14h) : L’autodétermination dans la vie affective et sexuelle – Hélène GEURTS, Docteure en Sciences Psychologiques et de l’Education, Belgique
  • Webinaire #5 : Mars 2024 : Les jeunes concernés, ils en pensent quoi ? Antoine et Marie Laure, « Mes amours » Trisomie 21 France
  • Webinaire #6 : Avril 2024 : Accompagner son enfant (même adulte) dans sa vie affective et sexuelle – Perrine CHARLES, neurogénéticienne et une gynécologue Handiconsult, Hôpital de La Pitié Salpêtrière
  • Webinaire #7 : Mai 2024 : Trouble du développement sévère et vie affective (Intervenant à confirmer)

Fil rouge: Dr. Carole DURAND. médecin PMI, Association APARSA, Montpellier
Avec la participation d’ Associations partenaires : Sclérose Tubéreuse de Bourneville (ASTB), Génération 22, Fragile X France, Alliance Syndrome de Dravet, Valentin APAC, Prader-Willi France.

Ces webinaires seront gratuits et s’adressent aux parents d’enfants (de tous âges) concernés. Le programme est disponible en suivant ce lien. Il sera mis à jour ultérieurement.
Le nombre de places est limité. Nous vous invitons à vous inscrire via ce lien : bit.ly/VASTDI

 

Dispositif ULIS diminué en Seine-et-Marne

Dispositif ULIS diminué en Seine-et-Marne

Au nom de l’inclusion, l’académie de Créteil a décrété, sans concertation avec les familles, de « fermer » le dispositif ULIS une semaine après chaque congés scolaire et 1/2 journée par semaine. Lors de ces périodes, les enfants sont « inclus » dans une classe de leur âge sans accompagnement. La responsable du dispositif doit alors faire de la coordination avec les classes où sont répartis les élèves.

Ce changement, sur un dispositif qui convenait bien à nos enfants avec un syndrome de Prader-Willi, ne va pas dans le bon sens. Quel bénéfice imaginé y-a-t-il de mettre un élève ULIS dans une classe qu’il ne connait pas et sur un programme qu’il ne connait pas (exemple : devoir surveillé de physique-chimie!). Qui a pensé que cela pouvait être angoissant, dévalorisant? Encore une fois c’est à l’élève avec un handicap de s’adapter, alors qu’il n’en a pas forcement les moyens!

L’académie interrogée à ce sujet, n’a pas donné ses raisons et a renvoyé sur le coordinateur pédagogique. C’est facile de ne pas considérer les cas complexes, comme ceux des enfants porteurs d’un syndrome de Prader-Willi, mais pas seulement, d’autres enfants avec un handicap différent ne sont pas à même de gérer l’inclusion forcée.

Madame Fadila Khattabi, la ministre déléguée chargée des personnes avec un handicap, après avoir été saisie par les parents et un enfant autiste, répond que cette inclusion est bénéfique pour certains enfants. Un papa ajoute que pour lui, père d’un enfant autiste, cela a pour conséquence qu’il déscolarise son enfant, trop angoissé par la situation pendant ces temps d’inclusion forcée et que tout le bénéfice de l’an dernier en 6eme, est anéanti (voir la vidéo qui a été réalisée ).

Evidemment, la logique qui s’en suit est que si l’enfant ne peut pas « vivre » l’inclusion forcée demandée, c’est qu’il est préférable qu’il continue en IME. On ne dit pas, cependant, qu’il n’y a pas assez de place en IME pour les accueillir et que la poursuite des apprentissages n’est pas équivalente.

Des parents d’enfant porteur d’un syndrome de Prader-Willi concernés par cette « adaptation » du dispositif ULIS en Seine-et-Marne, nous alerte et souhaite que PWF fasse entendre sa voix. Ce que nous allons faire.

Si vous êtes mis en face d’une situation similaire, contactez la correspondante régionale de l’Ile-de-France Marie-Chantal Hennerick ([email protected]) pour étoffer le dossier.

La chaine parlementaire a suivi le papa qui a rencontré Madame Fadila Khattabi a réalisé un reportage sur le parcours de Tom, autiste et l’action de sons papa. Vous trouverez la question de l’amputation du dispositif ULIS à 9h38 sur la vidéo qui vous est proposée: https://www.youtube.com/watch?v=BkKVbC83MKU

 

Recommandations pour faciliter la transition du parcours de soin ado-adulte

Recommandations pour faciliter la transition du parcours de soin ado-adulte

La filière Anddi-Rares a conçu un livret téléchargeable avec des recommandations concernant la transition du secteur pédiatrique au secteur adulte pour le parcours de soin d’un jeune porteur de handicap rare. Ce document est axé sur les besoins spécifiques des personnes atteintes d’anomalies du développement avec ou sans déficience intellectuelle.

Nous vous en conseillons la lecture à travers ce lien : https://anddi-rares.org/transition-enfant-adulte/

Bilan 2022 du dispositif intégré handicaps rares

Bilan 2022 du dispositif intégré handicaps rares

Nous vous communiquons le bilan 2022 qui rend compte de l’activité des Equipes Relais Handicaps Rares (ERHR), des CNRHR (Centres Nationaux de Ressources Handicaps Rares) et du GNCHR (Groupement National de Coopération Handicaps Rares).

Cliquer sur ce lien pour y accéder : BILAN DIHR 2022

Ce bilan concerne l’ensemble des handicaps rares. Le syndrome de Prader-Willi est bien présent dans ce constat. Il y a un intérêt à le situer par rapport aux autres handicaps.

Le bilan donne aussi une vision régionale des besoins et des capacités de réponse. On pourra remarquer, que pour le syndrome de Prader-Willi, les besoins en Ile-de-France sont particulièrement importants.