« Prader-Willi », quel drôle de nom ! Et un syndrome, qu’est-ce que c’est vraiment ? Alors le syndrome de Prader Willi, c’est étrange…
Aviez-vous entendu parler d’un nom pareil avant d’y être confrontés ?
La réponse d’Orphanet n’est ni très explicite pour un profane ni très engageante…
Alors, quand on tombe sur un roman qui en parle et, de plus, dont le héros est atteint du syndrome de « Prader Francosi » (terme de plume pour notre syndrome), la réalité devient plus humaine.
Ce n’est pas un essai médical mais un roman policier qu’on lit d’une traite. Le syndrome n’est plus un concept mais un jeune malicieux et attachant, qui, par son sens de l’observation aide à dénouer le rapt dont il est victime.
Certes, il a des problèmes, certes il n’arrive pas à calculer la monnaie qu’on doit lui rendre lors de ses achats, certes il ne comprend pas les plaisanteries au second degré, certes il est rassuré par un cadre de vie sans surprises… et il est servi dans cette intrigue à rebondissements. Mais c’est un garçon qui travaille tous les matins comme apprenti, qui va chez l’orthophoniste, fait quelques courses tout seul. Et cette description colle à la vie puisque l’auteur est lui-même père d’un « Piwi. »
La vie est là dans toute sa richesse, elle est plus souriante….
Un innocent ça trompe/ Pelman.- Paris : Denoël, 1991, (Coll. Sueurs froides) 180 p.